Zoé Auriga : Cultiver la gratitude, trois minutes à la fois
Publié par Litteraca | octobre 13, 2025
Et si trois minutes par jour suffisaient pour réenchanter son quotidien ? C’est le pari de Zoé Auriga, créatrice du Journal de gratitude pour 365 jours, un carnet guidé accompagné de 52 audios exclusifs, conçu pour aider chacun à intégrer la gratitude dans sa vie, simplement et durablement.
Trois minutes, c’est suffisant pour faire un pas de côté, écrire, souffler un coup. Pas besoin d’un gros rituel compliqué qui finit par décourager »
Zoé Auriga
L’idée du journal a germé à partir d’un geste tout simple : quelques lignes griffonnées chaque soir dans un carnet. Inspirée par le podcast Réaligné du kinésithérapeute Major Mouvement, Zoé s’est mise à noter trois moments positifs de sa journée. Ce rituel, répété semaine après semaine, a fini par transformer son regard sur la vie a confié l’auteure dans un interview exclusif à Littéraca.
« Je ralentissais, je voyais les choses autrement, je respirais un peu mieux », confie-t-elle.
De cette expérience intime est née l’envie de créer un outil chaleureux et accessible, un véritable compagnon plutôt qu’un simple cahier de notes. Le résultat : un journal structuré, bienveillant, accompagné d’audios qui invitent à la réflexion et à la douceur.
Trois minutes par jour, pas plus
Dans une époque où tout va trop vite, l’auteure tenait à proposer une pratique courte, réaliste et durable.
« Trois minutes, c’est suffisant pour faire un pas de côté, écrire, souffler un coup. Pas besoin d’un gros rituel compliqué qui finit par décourager », explique-t-elle.
L’idée : préférer un petit geste qu’on tient sur la durée plutôt qu’une grande ambition vite abandonnée.
Le Journal de gratitude se distingue aussi par ses audios hebdomadaires. Chaque semaine, la voix douce de Lou Gavrel accompagne le lecteur, l’invite à explorer un thème, à essayer un exercice ou à célébrer un progrès.
« Ça rend l’expérience plus vivante, moins solitaire. On se sent soutenu, encouragé », ajoute Zoé Auriga.
Une progression sur 12 mois
Pensé comme un véritable parcours, le journal suit une progression en douceur sur douze mois : découvrir la gratitude, renforcer sa présence à soi, reconnaître sa valeur, nourrir ses relations, traverser les défis… Chaque mois propose un thème et des bilans pour mesurer le chemin parcouru.
« Je voulais que ce soit un vrai chemin, pas juste des pages qui se ressemblent. L’idée, c’est d’avancer pas à pas, sans jamais se sentir perdu », précise-t-elle.
Derrière ce projet se cache une professionnelle issue d’un univers exigeant, souvent synonyme de stress et de vitesse.
« J’avais besoin d’un outil simple, chaleureux, qui m’aide à ralentir sans me culpabiliser », dit-elle.
Ne trouvant pas de carnet à son image, souvent trop froids ou génériques , elle a choisi de créer le sien : clair, bienveillant, mais structuré pour tenir sur la durée.
« J’aimerais que les lecteurs disent : “Enfin un journal que j’arrive à utiliser !” », espère-t-elle.
Zoé travaille déjà à la version américaine du journal, actuellement en cours d’enregistrement, et rêve de diffuser cette pratique à l’échelle internationale.
Basée près de Bordeaux, Zoé Auriga vit avec son fils Sacha. Entre sa vie professionnelle dans un milieu technique et son envie de créer du sens, ce projet marque un tournant entre vie personnelle et transmission.
Francois Nedje Jacques
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